Quand la tête dit stop, mais que vous y retournez | Marc Weltersbach - Love Coaching
Marc Weltersbach
October 16, 2025
🧠 Quand la raison ne suffit plus
Combien de fois vous êtes-vous promis de ne plus y retourner ?
De ne plus répondre, de ne plus céder, de ne plus replonger ?
Et pourtant… une phrase, un souvenir, un message, et tout vacille.
Ce que vous savez rationnellement – “cette relation me détruit” – s’efface devant une force plus profonde : le besoin, le manque, l’émotion.
Ce n’est pas un manque de volonté. Ce n’est pas de la faiblesse.
C’est simplement que votre tête et votre corps ne parlent pas le même langage.
💔 “Je sais que c’est mauvais pour moi”… mais j’y retourne quand même
Le mental fonctionne avec la logique, le raisonnement et les intentions.
Mais les décisions amoureuses, elles, ne viennent pas de là : elles naissent du corps, du système nerveux et de la mémoire émotionnelle.
Lorsqu’une relation a été intense, même chaotique, elle laisse une empreinte profonde.
Le cerveau, lui, ne cherche pas le bonheur — il cherche le familier.
Et ce familier, même douloureux, devient une forme de sécurité intérieure.
Alors, quand on s’éloigne, une alarme interne se déclenche : le manque, l’angoisse, le vide.
On confond alors soulagement et amour, retour en arrière et réassurance.
Ce mécanisme explique pourquoi tant de personnes “savent” qu’elles doivent partir, mais n’y arrivent pas.
Parce que la tête dit stop, tandis que l’inconscient dit reste.
🔁 Les schémas d’attachement : le corps rejoue ce qu’il connaît
Notre manière d’aimer est façonnée dès l’enfance, à travers la façon dont on a été écouté, rassuré, ou ignoré.
Ces expériences deviennent des programmes affectifs : elles dictent la façon dont on se sent en sécurité dans une relation.
Si l’amour a souvent rimé avec tension, imprévisibilité ou déséquilibre,
le corps finit par associer le chaos à la connexion.
Et quand une relation plus calme ou saine se présente, elle paraît fade, presque étrangère.
Alors, sans s’en rendre compte, on retourne vers ce qu’on connaît, non pas parce qu’on aime la souffrance,
mais parce que le calme paraît menaçant.
Sortir de ce cycle demande plus que de la compréhension : cela demande une rééducation émotionnelle.
🧘♀️ Pourquoi “comprendre” ne suffit pas
Beaucoup de personnes pensent qu’en analysant leurs blessures ou leurs schémas, elles vont cesser de répéter.
Mais le mental seul ne peut pas corriger un réflexe émotionnel.
On ne parle pas à une peur avec des arguments.
Tant que le corps reste en alerte, le mental finit toujours par céder.
C’est pourquoi les prises de conscience sont nécessaires, mais insuffisantes.
Le vrai travail consiste à rééduquer le système nerveux pour que le calme ne soit plus perçu comme un danger,
et que l’amour ne soit plus associé à la tension.
🌱 Sortir du cycle : aligner la tête, le cœur et le corps
La libération ne vient pas d’un déclic, mais d’un processus.
Voici les étapes clés :
Apaiser le système nerveux : apprendre à revenir dans le corps, à respirer, à calmer la panique du manque.
Reprogrammer les schémas affectifs : identifier les scénarios répétitifs et les émotions ancrées.
Renforcer la sécurité intérieure : se reconnecter à sa propre valeur, sans dépendre du regard ou de la présence de l’autre.
Ancrer ses choix dans ses valeurs : c’est ce qui permet de tenir une décision, même quand l’émotion voudrait faire marche arrière.
Ce travail redonne au mental sa juste place : non pas celle d’un juge, mais celle d’un guide.
🔓 Le vrai but : retrouver sa liberté intérieure
Lorsqu’on réussit à aligner la tête et le cœur, une forme de paix s’installe.
Les relations cessent d’être des montagnes russes.
On cesse de “lutter contre soi” pour enfin avancer avec cohérence.
La liberté, ce n’est pas de ne plus rien ressentir.
C’est de ressentir sans se laisser dominer.
C’est de pouvoir aimer sans s’effacer.
Et de savoir partir sans se perdre.
💬 Et si on travaillait sur cet alignement ensemble ?
Ce réalignement entre mental et émotionnel ne se fait pas seul.
C’est une véritable préparation mentale affective, qui demande de la clarté, des repères et de la pratique.
C’est ce que je transmets dans mes accompagnements : comment calmer le corps, comprendre les schémas,
et reconstruire une sécurité émotionnelle stable.
Parce qu’il est possible de vivre des relations apaisées, sans avoir à choisir entre la raison et le cœur.