Relation toxique : et si c’était exactement ce que vous recherchiez ? | Marc Weltersbach - Love Coaching
Anonymous
October 10, 2025
Lorsqu’on parle de « relation toxique », notre esprit pointe immédiatement l’autre : celui ou celle qui manipule, qui contrôle, qui détruit.
Mais la réalité est souvent plus complexe.
Et si, sans le savoir, nous participions activement à la création de cette dynamique ?
Et si ce que nous appelons « toxique » n’était pas seulement une malchance, mais un miroir de nos blessures les plus profondes ?
🧩 Comprendre ce qui nous attire vers le déséquilibre
La plupart des relations que nous choisissons ne sont pas un hasard.
Elles sont souvent guidées par un vide intérieur que nous cherchons, inconsciemment, à combler.
Ce vide peut prendre plusieurs formes :
Le vide affectif : la peur d’être seul·e, la soif de reconnaissance, le besoin d’exister à travers le regard de l’autre.
Le vide matériel ou sécuritaire : la recherche d’un cadre rassurant, d’une stabilité économique ou sociale.
Le vide d’estime : ce sentiment d’infériorité qu’on tente d’apaiser en choisissant quelqu’un qu’on admire, qui brille, qui « vaut » plus.
Le vide charnel ou sensuel : cette quête de fusion physique pour échapper à la solitude émotionnelle.
Le vide existentiel : croire qu’avoir un enfant ou « réussir son couple » donnera enfin un sens à sa vie.
Le problème, c’est que toute relation bâtie sur un manque devient dépendance.
On ne choisit plus l’autre pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il comble.
Et cette illusion, aussi belle soit-elle au début, finit toujours par se fissurer.
💔 Quand le besoin devient poison
Au début, la relation semble magique : l’autre remplit nos vides, nous fait exister, nous rassure.
Mais plus le temps passe, plus la balance s’inverse.
Ce qui nous rassurait devient source d’angoisse.
Ce qui nous faisait vibrer devient tension, attente, contrôle.
Peu à peu, le lien devient une lutte entre dépendance et peur de perdre.
On reste, même quand on sait que c’est destructeur.
On s’accroche, même quand l’amour n’est plus là.
Parce qu’au fond, on ne fuit pas la relation, on fuit la solitude.
Et quand l’autre finit par partir, la douleur est démesurée.
Pas parce qu’on a perdu quelqu’un, mais parce qu’on perd ce que cette personne représentait : notre valeur, notre sécurité, notre raison d’être.
🔍 La vérité dérangeante : on attire ce qu’on a besoin de guérir
Les relations toxiques ne sont pas des accidents.
Elles sont souvent le reflet de ce que nous n’avons pas encore appris à nous donner.
Tant que nous ne remplissons pas nous-mêmes nos besoins fondamentaux, nous continuerons à attirer des relations qui viennent les tester.
C’est comme si la vie disait :
« Regarde, voilà encore une situation qui te pousse à apprendre à t’aimer, à poser des limites, à te choisir. »
Cela ne veut pas dire que vous êtes « responsable » de la violence ou des abus.
Mais cela veut dire qu’il est essentiel de comprendre pourquoi vous êtes resté·e, pourquoi vous avez toléré, et pourquoi vous avez accepté moins que ce que vous méritez.
🌱 Sortir du schéma : se réparer avant de recommencer
Sortir d’une relation toxique ne suffit pas.
Si on ne soigne pas la racine, on recrée la même histoire, sous un autre visage.
C’est pourquoi la vraie libération ne passe pas par « tourner la page », mais par une rééducation émotionnelle profonde.
C’est un travail de préparation mentale et affective, qui consiste à :
Identifier ses besoins réels, au-delà des impulsions ou des peurs.
Apprendre à s’écouter avant d’agir.
Reconnecter à sa valeur personnelle sans attendre qu’elle soit validée par autrui.
Et surtout, reconnaître que l’amour sain commence quand on n’a plus besoin que l’autre nous sauve.
Ce processus est exigeant, mais il transforme.
Car comprendre vos schémas, c’est vous offrir la possibilité d’écrire une histoire différente.
Une histoire où vous choisissez, plutôt que de subir.
Où vous aimez sans vous effacer.
Où vous ne cherchez plus à combler un vide, mais à partager un plein.
💬 Et si on le faisait ensemble ?
Changer ces schémas ne se fait pas seul.
C’est un travail intérieur, souvent long, qui demande de la structure, de la clarté, et parfois un accompagnement.
Parce que quand on tente de s’en sortir seul, on finit souvent par retomber dans les mêmes dynamiques, juste avec un autre prénom.
Apprendre à se reconstruire, c’est un vrai entraînement.
Une forme de préparation mentale à la relation — pour apprendre à se respecter, à poser des limites, et à cultiver des liens sains.
👉 Si ce sujet résonne pour vous, je vous invite à en parler ensemble.
C’est peut-être le premier pas pour passer d’une relation subie à une relation choisie.
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